vendredi 30 avril 2010

Séance photo ou séance d'humiliation?

Il y a deux ou trois jours, Senseï a voulu profiter du soleil et faire une séance photo.




N/nous avons dans N/notre jardin, une plante inconnue qui pousse dense comme une forêt sur 1m50 de haut. Senseï souhaitait l'exploiter pour m'y mettre en scène.

Temps de préparation pour moi, 1h30 ! C'est presque le plus fatiguant! (je vous passe les détails).

Il a fait quelques cliché sobre, debout, assise... je dirai avant de passer aux choses sérieuses...

Ensuite, N/nous sommes remontés dans la chambre. IL tenait à me marquer les fesses et à me mettre le diamant.

A ce moment là, l'irritation est montée en moi. je me sentais totalement déguisée ainsi vêtue et maquillée. je ne suis pas vraiment le genre "striptease girl" dans la vie de tout les jours. Pas moi, pas à l'aise... j'avais honte, je l'avoue.

Et je savais qu'IL allait me donner des coups plus fort pour me marquer. je stressais de ce que j'allais ressentir, j'avais peur...

je me savais obligée de passer par là et en même temps totalement déroutée par mon envie de fuir...

j'ai pleuré, ma peur, mon désespoir, ma rage... j'ai pleuré la douleur des coups et de l'humiliation de sentir qu'il n'y avait aucune issue...

N/nous sommes retournés au jardin pour d'autres photos.



j'étais troublée. Les voisins auraient pu N/nous voir (même si un jour de semaine en milieu d'après midi, peu sont chez eux). IL m'a fait me mettre à 4 pattes, immobile toujours. j'avais très mal aux genoux... je n'ai pu m'empêcher de pleurer encore et encore...

Senseï a donc mis un terme à ce supplice, m'a fait remonter dans la chambre et m'a utilisé. je ne pouvais pas bouger. j'étais totalement abandonnée à Lui, à Son corps sur moi.

Après tout ça, j'étais vidée, déconnectée du monde... Soumise qui ne peut qu'obéir et pleurer devant les ordres de son Maître. Des larmes d'abandon devant des choses qui à l'intérieur la déroute...

c!

Photos: ErosPower aka Senseï.

samedi 17 avril 2010

GIGGLE GIRL..?

Depuis quelques temps, Senseï se ravit de constater que certaines de Ses "bientraitances" (en opposition aux maltraitances souvent reprochées au SM) me font plus rire que gémir. Dans les douleurs, il en est une que j'ai toujours appréciée, c'est d'être pincée à main nue sur mes fesses, mes hanches, mes seins... Bref sur toutes les prises possibles de mon corps.

Comme V/vous le savez, le masochisme reprend peu à peu sa place en moi.
Senseï me donne des leçons de plus en plus fréquentes pour éprouver mon endurance et/ou la renforcer. IL se plait à me faire différentes choses, en alternance. Par exemple, après m'avoir fait danser sous le martinet, IL me prodigue des caresses et pincements violents. Et là, Oh! surprise, mes gémissements de douleurs se mutent en éclats de rire. Comprenez moi bien, il s'agit d'un rire incontrôlable lié à la sensation de chatouillement. Oui,oui! Le pincement se transforme en chatouilles. Parfois, c'est tellement fort que j'ai des soubresauts alors qu'IL m'effleure à peine... j'en pleure de rire... N/nous en avons été tout surpris. j'ai toujours été chatouilleuse.

Il est aussi vrai que des chatouilles poussée à l'extrême et le fou rire qui en découle peuvent être douloureux (contraction musculaire, difficulté à respirer, envie de pisser,...). Cela reste quand même dans l'ordre du soutenable...


En même temps, le masochiste recherche du plaisir dans la douleur. Alors je me demande si mon côté maso ne prendrai pas un malin plaisir à me faire apprécier cette douleur en changeant la façon dont je la ressent ?


En tous cas, c'est une expérience de ressenti dans laquelle N/nous prenons beaucoup de plaisirs...

c!

Image: auteur inconnu

jeudi 8 avril 2010

When the cat is not here...

the mouse prepare herself...



Couleur Cheveux: check ! (15h)
Jambes: check ! (15h)
Aisselles: check ! (15h)
Maillot: check ! (15h) (même si avec les minis croûtes de l'épilation au laser c'est pas parfait)
Ongles pieds: check ! (21h)
Ongles mains: check ! (21h)
Sourcils: check ! (7h vendredi)

Est-ce que j'ai oublié quelque chose???

c!

Image: dessin préparatoire de Ingres pour son tableau "Roger délivrant Angélique"

mercredi 7 avril 2010

Quand le chat n'est pas là...

La souris pleure...



Senseï est absent pour 3 jours. IL est à l'étranger pour raison professionnelle.

IL est parti depuis une trentaine d'heures et je suis toute perdue. je sais que pour celles qui ne vivent pas avec leur Maître cela peut paraître exagéré.

je n'ai pas été séparé de Senseï depuis plusieurs mois. N/nous travaillons ensemble et ne sommes généralement séparés que pendant quelques heures. Il m'est difficile de vivre seule et seule dans N/notre maison. je suis perdue.

Avant Son départ, Senseï m'a fait une liste avec ce que je dois faire pendant ces 3 jours et mes heures de lever et de coucher. je crois que j'aurai préféré qu'IL me fasse un emploi du temps à respecter et les menus de mes repas. je suis perdue.

J'ai passé une heure aujourd'hui à me demander dans quel ordre j'allais faire tout ça... Il faut que V/vous compreniez une chose, livrée à moi même je suis totalement indisciplinée. Senseï est mon guide dans le quotidien comme dans la vie. je suis perdue.

Tous ça peux paraître démesuré. V/vous pouvez me trouver pathétique dans ma fragilité. Cependant c'est la réalité qui me consume pour encore 2 jours... je n'arrive pas à réfléchir à ce dont je souhaitais parler ici... ni même à ma condition actuelle.
Esclave, qui sans son Maître devrait danser de sa sporadique liberté, pleure ses chaînes...
c!

Image: auteur inconnu

dimanche 4 avril 2010

Wax your beaver...

Senseï déteste les poils en bas, voyez V/Vous. Avec le temps je suis devenue comme Lui. Je dis avec le temps parce que je ne m'étais jamais épilée le maillot avant. Ben oui, je suis une fille aux origines nordiques avec la peau blanche et des poils tout fins... Et puis aucun de mes petits copains ne me l'avait demandé. Bref, c'est bien une des premières choses qu'IL m'a demandé... Et une des habitudes que je ne perdrais jamais...

Enfin c'est trop tard maintenant, j'en arrive à mon sujet, puisque j'ai commencé une épilation définitive au laser. Et si j'en parle aujourd'hui, c'est parce que j'ai eu ma deuxième séance cette semaine.
je le fait chez une dermatologue. je suis pas du genre méfiante mais bon quitte à payer cher, je préfère avoir la sécurité d'un médecin. ça ne fait pas mal, c'est de l'ordre de la mini piqûre sur chaque poil. je dirai moins que l'épilation à la cire. Ensuite c'est un peu sensible le jour même mais la Biafine y remédie bien... Par contre c'est pas Glamour pendant 2-3 jours...

Un peu comme ça :
*Miam du poulet grillé! je peux avoir une sauce barbecue avec sVp?*

Lors de la repousse qui suit, c'est magique, les poils tombent... et ne reviennent pas!!! je ne prêche (OMG!) ni le pour, ni le contre. C'est une affaire personnelle que cette affaire d'épilation du maillot. Il n'y a qu'a voir la variété sur Guess Her Muff?, blog énorme de photos à parcourir au moins une fois...

je voulais surtout V/vous dire à quel point je suis ravie de faire ça. je crois que j'aime encore plus mon sexe quand il est lisse et tout doux... ;-)

c!

PS: images de pub pour la cire d'épilation "Queen bee" à la cire d'abeille pour les USA et le Canada réalisées par l'agence Glossy

jeudi 1 avril 2010

Bouche cousue...

Senseï m'a annoncé dimanche soir que pendant 3 jours je n'aurai pas le droit de parler à l'exception d'une heure par soir.

Tableau "Bouche cousue" de Geneviève Van Der Wielen

je suis passée par la crainte (suis super bavarde dans mon genre!), le stress de parler sans y penser (un coup pour chaque mot dit dans la journée) et puis enfin très vite est venue l'excitation!!! Envie folle pour LUI!!! (Bon ben ça c'est l'esclave, y'a rien à dire de plus!)

N'étant pas des plus éloquente avant mon café, tout c'est bien passé jusqu'à ce que je prononce un "voilà" de soulagement après avoir fini un document. Retournement de Senseï (dû à la disposition de N/nos bureaux) et petit sourire en coin. Une barre dans le carnet.

Pour ce qui est de la vie courante (manger, organiser le travail, ...), je n'avais que les gestes et les onomatopées... "humhamhiiiiiiohohpffff" pas trop Glamour mais très rigolo... Le deuxième jour, je ne savais plus si je tenais du mime Marceau ou du valet de Zorro.

Et Senseï d'en rajouter: "Tu es si belle quand tu essais de t'exprimer". :-)


Au fond, c'est l'important qui a pris le dessus. Le reste n'avait plus le droit de cité. Fini les blablas sur l'actualité,... je pense que ça N/nous a fait du bien. C'est fou l'énergie dépensée à s'offusquer, critiquer, polémiquer,... Le deuxième jour je n'essayais même plus de Lui faire comprendre les choses, j'essayais de les retenir pour mon heure de parole. Ce dont je ne me rappelais pas n'avait donc pas d'intérêt...

Le plus dur c'est qu'Il a continué à me poser des questions comme d'habitude... Ou d'entamer le débat comme après la chronique de Guillon, par exemple. LE PIÈGE TOTAL ! Le début de phrase qui fuse et s'arrête en un sursaut... Et puis il y eu des choses que je voulais tellement Lui dire que je les aies synthétisé en un mot... Et aussi un "je Vous aime" si naturel... Au final, 9 coups le premier jour et 15 le second (Merci Guillon!!!).

Le troisième jour a été particulier.
D'abord, j'ai fait le ménage de la salle de bain et de N/notre chambre. j'avais presque fini que je me suis échauffée toute seule. Un gros ras le bol en somme. Senseï est venu me demander "qu'est qu'il y a?" et mon irritation est sortie par la bouche, assez brièvement, avant que je me reprenne. Et là, j'ai fondu en larmes d'avoir parlé. Senseï a cru que c'était pour le ménage. IL comprenait pas trop que je pleure autant. Bref, IL n'a pas compté cette phrase.
Ensuite, le travail est venu s'en mêler. Senseï m'a autoriser à parler car c'était trop important (et impossible à mimer V/vous V/vous doutez bien!).
Il n'y a donc pas eu de compte pour ce jour là, et pas de coup... De toute façon, IL était occupé par mon petit trou arrière...

Ne pas parler a été un bon exercice même si cela me parait impossible de tenir plus de quelques jours. Dans tout couple il faut de la communication et bien que N/nous arrivions à N/nous comprendre avec mes gestes, ça n'a pas fluidifié N/notre quotidien.

Par contre, ça m'a été très bénéfique. Étant capable de faire des phrases plus longues que celles de Proust (si,si, je V/vous jure!), je me suis rendue compte que me taire c'était bien aussi. mes heures de parole m'ont fait constater ce flot de mots que je peux produire à la seconde... ma leçon se trouve certainement là: arriver à condenser mes idées en une phrase, deux tout au plus (et des courtes!)...

Le silence ne m'a pas été simple, mais il m'a été salutaire...
c!