mercredi 27 octobre 2010

Une histoire de gratin et autres désagréments...

je suis et j'ai toujours été quelqu'un au sang chaud...



Il y a 15 jours, j'ai passé un long moment en cuisine à préparer tout un tas de légumes qui n'attendaient que ça. j'ai, entre autre, fait un gratin de légumes en suivant une recette car c'était mon premier.

SENSEÏ, après l'avoir goûté me dis que c'est immangeable, qu'on dirai de la pâtée pour chat.

j'avoue que cette dernière remarque me fait bondir sur ma chaise. j'ai suivi la recette à la lettre tout en me méfiant de mon four. je ne comprend pas pourquoi les légumes sont à peine cuits, la crème est granuleuse... Bref non seulement je ne comprends pas mais je suis furieuse d'avoir échoué, d'avoir déçu SENSEÏ.

La colère me monte à la bouche et je commence à râler sur SENSEÏ.

Entendez moi bien, je ne L'insulte pas LUI, je parle fort en faisant des grands gestes tout en débitant des âneries...

Et là SENSEÏ me coupe : "Tais toi tu vas dire des bêtises." (Sous entendu tu commences à en dire).

Dans les premiers temps de mon esclavage, mes colères pouvaient être assez terribles. C'est vrai qu'emportée par mes mots, je finissais par dire n'importe quoi et par m'en prendre à SENSEÏ.

IL a vite trouvé la punition adéquate, à trop de mots IL répond par aucun, ignorance totale pendant un temps que LUI seul juge nécessaire... j'ai horreur de ça bien que je sache le mériter, donc...

Ce soir là, je me suis tue instantanément, encore bouillante de l'intérieur, les yeux probablement pleins d'éclairs... Mais quand SENSEÏ m'a dit "c'est bien ma c!" après quelques minutes, pouf! plus rien...

Finalement je sais plus ce que N/nous avons mangé et le gratin a été reconverti en purée/soupe bien meilleure...

Me faire couper la parole, enfin m'entendre dire "tais toi" et devoir obéir, est toujours humiliant, que je laisse sortir ma susceptibilité ou mes bavardages intempestifs...

Pourtant, j'obéis immédiatement. je bouillonne quelques minutes et puis je me retrouve à ma place, en paix...

Comme quoi être esclave, c'est simple finalement...
c!

Crédit Photo : Encyclopédie académia, article sur l'ébullition.

vendredi 22 octobre 2010

On est vendredi Vous êtes sur???

Où comment la semaine est passée plus que vite...



Après mon post de la semaine dernière, SENSEÏ a commencé à me faire des emplois du temps chaque matin. IL me réveille tôt, si je ne le suis pas avant par la grossesse, et prévoit mes activités heure par heure.

En fait ça me fait beaucoup de bien. j'ai retrouvé un équilibre. Finalement, je me sens moins fatiguée le soir. Enfin, ce n'est pas du tout la même fatigue... Et surtout je suis contente d'avoir pu faire tout ce qu'IL voulait...

La maison est propre (où presque parce que mon travail du moment est plutôt salissant), mais la cuisine est tenue, les lessives faîtes...

Justement mon travail avance plus que bien, même si je sature, je m'y tiens.

j'ai même le temps de faire la sieste après avoir fait mes "exercices" de dilatation en vue de l'accouchement... Un quart d'heure par jour en me masturbant... C'est vrai que c'est trèèèèèèès contraignant, V/vous en conviendrez?

N/nous mangeons mieux et c'est pas un mal, ni pour LUI, ni pour moi, ni pour Petipois...

Alors voilà, une esclave bien tenue et heureuse de son quotidien... Sauf que ben, c'est tellement bien rythmé que j'ai pas vu les jours passer, c'est malin!

Et SENSEÏ très concentré dans son travail n'as pas fait mieux...

De toute façon j'ai toujours adorée quand IL prend en charge mon emploi du temps, c'est vraiment quelques chose qui me fait du bien... Et c'est ce dont N/nous avons besoin en ce moment...

c!

Image : "Loeil du temps" de Salvador Dali, broche-montre en platine, diamant, rubis et émail, créé en 1949 pour Gala.

jeudi 14 octobre 2010

Avancer...

10 jours pas faciles... mais au bout du compte, on est bien obligé de continuer à avancer...

Concrètement, N/nous avons passé la semaine dernière en famille. Déjà arriver à sortir de la torpeur du choc et relancer la grande machine... Parce qu'il faut bien continuer à se nourrir, à respirer, à dormir...

Depuis dimanche, c'est le boulot qui N/nous rattrape ou N/nous qui N/nous accrochons à lui...

SENSEÏ est totalement absorbé du matin au soir parce qu'IL doit le faire mais aussi parce qu'IL en a besoin, je le sens.

Moi à côté, c'est compliqué. La grossesse me rendait déjà tête de linotte, le deuil par dessus me fait oublier parfois jusqu'à ce que je veux attraper en tendant le bras... 3 secondes et hop plus de mémoire... une c! poisson rouge...

Une c! qui s'oublie, perdue ailleurs...

Et puis je suis lente, très lente... Comme si je vivais dans du jello! j'ai pas mal de travail que je n'arrive pas à faire avancer aussi vite que je voudrais... La maison est un bazar sans nom et sale en plus...

Quand SENSEÏ me demande quelques chose, j'essaie de le faire de suite. Ça me prend du temps sur le reste ou alors, il m'arrive d'oublier, de ne pas y arriver...

Bref, je me sens, je me vois mauvaise en ce moment...

Et SENSEÏ me dit des choses comme "comment tu vas faire quand le bébé sera là?"

je n'en sais rien, je voudrai mettre le monde sur pause pour me reposer de tout ça, prendre le temps de tout remettre à zéro dans la maison... Mais la vie ne marche pas comme ça... je ne sais même pas si je serai prête quand il ou elle arrivera, si la chambre sera installée, si la maison sera propre, si, si, si...

je me couche crevée à 11h et je me réveille systématiquement à 4h30 sans pouvoir me rendormir alors que je sens que j'en ai besoin...

Le D/s fait parti de N/notre mode de relation au quotidien mais là je ne me sens pas tenue... Peut être ai-je besoin de plus que d'habitude, peut être SENSEÏ est moins disponible, surement les deux...

Alors voilà c'est la peine d'une esclave mais aussi d'une femme et d'une future mère avec ses hormones...

SENSEÏ disait souvent "Le monde c'est pas le pays des bisounours" quand je l'ai rencontré...

Là on a bien vu!!!
c!

mercredi 6 octobre 2010

La vie... la Mort...

Dimanche, une partie du Monde s'est écroulée à N/nos yeux...

Un membre de N/notre famille est décédé à 30 ans à peine, laissant un bébé de 11 mois et des milliers d'amis par delà le monde complètement choqués de cette tragédie.

Encore aujourd'hui, je n'arrive pas a y croire.

Cauchemar du quel N/nous ne N/nous réveillerons pas.

A tout jamais
c!