dimanche 30 mai 2010

2 vices en 1...






Figues-Dattes pour les gourmand(e)s...



je crois que tout ça se passe de commentaires...

c!

Photo extraite de cet article envoyé par Senseï pour me faire saliver...

jeudi 27 mai 2010

coming out or not...

Frustrée de ne pas avoir pu assister (encore!) au Munch de mai, et après 15 jours de No-BDSM pour cause de visite en famille, le sujet est venu tout naturellement.



Je vais prendre la chose par le début, de N/notre relation.

N/nous étions très amoureux (ça n'a pas changé) et insouciants de ce que pouvait bien penser le monde. Je portais fièrement et régulièrement mon collier de novice (en cuir épais). Je ne m'habillais plus qu'en jupe, ne portant plus de culotte et je lisais ouvertement de la littérature ciblée.

j'étudiais alors dans une école post-bac où Senseï enseignait. Les rumeurs sur N/notre relation allaient bon train...

Loin de N/nous l'idée de s'exposer publiquement en vanille comme en BDSM.

N/nous n'avons pas été très prudent, laissant paraître des signes, comme je l'ai dit.

Cependant, c'était sans compter sur la petitesse des gens, la mesquinerie, etc. Certains ont même été jusqu'à fouiller mon ordinateur portable pour trouver des preuves. je me suis retrouvée face à des "camarades" qui voulaient me sortir de ce danger...

Mais pire, ces même personnes ont envoyé un mail à mon ex, qui lui même la renvoyé à ma tante qui bien sur en a parlé à ma mère...

Ce qui s'est ajouté au fait que ma mère était tombée sur mon carnet d'esclave peu de temps avant.

Ce fut une période très difficile.

mes parents ont été blessés. Ils m'ont élevé dans la tolérance et le respect mais ils n'ont pas compris. Ils étaient devant l'intolérable à leur yeux...

Face à l'indépendance qu'ils m'ont offert, j'ai répondu par l'enchainement à l'Autre.

je ne revivrai cette période pour rien au monde.

Les personnes de l'école ont disparues de N/notre vie et leurs jugements étriqués avec.

Aujourd'hui certain de N/nos amis savent, d'autres pas, d'autres encore le devine ou prennent pour un grain de folie personnel mon vouvoiement, par exemple...

Pour ma famille, il aura fallu une séparation avec Senseï de quelques mois, une psychothérapie pour moi, et enfin un nouveau départ dans N/notre relation pour effacer le négatif de la chose...

Aujourd'hui, N/nous sommes discrets en famille: pas de collier, mon carnet est caché (j'ai toujours de très beaux carnets qui attirent l'oeil) et le vouvoiement disparaît (enfin j'essaie mais c'est pas facile!).

je ne pense pas que mes parents soient totalement dupes mais, simplement de N/nous voir heureux et surtout de me voir agir librement et même tenir tête à Senseï (sur des choses de la vie courante pour faire illusion, le petit sourire complice que je perçois dans son regard me ravie) suffit à les rassurer.

Dans toutes ces interrogations, la notion anglo-saxonne de "privacy" est pour N/nous celle à défendre. Effectivement, en Grande Bretagne, un agent de la city peut bien faire ce qu'il veut dans sa vie privée, s'il croise un collègue dans un bar BDSM alors qu'il est soumis, son collègue n'en parlera pas au travail. Ce qui relève de la vie privée reste dans la vie privée...

Aujourd'hui, N/nous ne sommes pas contre l'idée de N/nous exposer sur la toile, dans un cercle bien précis. Si V/vous allez sur www.esclaves.org, V/vous verrez pas mal de photos de moi, des bouts de mon corps par-ci, par-là...

N/nous N/nous sommes "endurcis"... Enfin, j'ai fait mon chemin sur l'idée de l'ouverture d'une partie de ma vie privée. Est ce que le désir de partage est plus fort que la peur d'être découverte par certains?

Si une personne vient me parler de ce blog ou de certaines photos, je suis aujourd'hui capable de lui répondre. Et surtout, je suis consciente que si il a vu ces textes ou ces photos, c'est qu'il est entré dans le monde BDSM du net... Quelque part, il avait un intérêt à ça avant de me trouver là. Et donc c'est vers lui même que je le renverrai...

Enfin, je suis plus "droite dans mes bottes" et dans ma vérité, plus aujourd'hui qu'il y 3 ans. C'est une force que la paix de soi...

Pour finir, je ne crois pas avoir besoin de faire un coming out, ni même de me cacher. je suis à ma place dans ma vie de tout les jours, un peu plus discrète dans certaines situations, c'est tout.

Devons N/nous rêver d'une BDSM pride? Quand on voit l'homophobie et toutes les haines de la différences faire leur come back... je ne veux pas faire de leçon ou de message politique... je l'ai déjà dis, j'ai été élevée dans la tolérance et la fraternité, je n'ai rien à faire des différences et encore moins de les stigmatiser...

Soyons libres dans N/notre sexualité et plus généralement dans N/notre vie privée sans chercher à imposer N/nos choix aux autres...

Et zut, c'est politique là, non?

c!

Crédit photo: Sunny Buick par Pierre et Gilles

mercredi 19 mai 2010

Pour les fans de chaussures comme moi...



Et une en particulier qui se reconnaitra...

Avec une pensée pour mon anniversaire...

c!

PS: Instant en famille peu propices au D/s et au post...

Crédit photo: Louboutin création spéciale pour Beyoncé.

lundi 10 mai 2010

Y'a pas que l'emballage qui compte...

Depuis quelques temps, Senseï a découvert un nouveau jeu : m'emballer!



La première fois, IL m'a mise debout sur le lit et a commencé à m'enrouler par les pieds. Il s'avère que c'est pas facile de garder l'équilibre les pieds collés entre eux sur un lit...

j'avais les yeux bandés et je m'imaginais tomber tête la première vers les montants du lit. Bien que je savais que Senseï m'aurait rattrapée...

IL m'a donc emballée des épaules aux chevilles tout en laissant mon postérieur découvert.

IL m'a ensuite donné du martinet, de la canne, du paddle... plus fort qu'à l'accoutumé... Tout ceci à donné lieu à des tortillements de ma part, dans tous les sens...

je ne sais pas bien si j'essayais de me libérer ou me retourner ou encore si ce n'était que des réactions physiques dues à la douleur...

La fois suivante, IL m'a emballée au sol, ce qui est bien plus pratique. IL m'a encore donné de Ses "bientraitances" plus fort encore...

Cette fois ci, j'ai pu me rendre compte de l'importance d'être attachée solidement. mon impuissance permet à Senseï d'affermir Ses coups. Et même si se débattre fait parfois partie du jeu... du fantasme... de l'échange... Il est important que cela ne vienne pas "polluer" les désirs du Maître...

je reconnais que m'entraver est très bon, pour que Senseï puisse faire ce qu'IL veut et pour moi tout simplement...

En tout cas le film étirable c'est sacrément solide!!! (oui je sais il n'y a qu'à voir esclave 27)

Et grâce au film étirable, Senseï m'offre de me dépasser...

c!

PS: photo d'Alexis Terzieff extraite du film" femme emballée prête à emporter"

mercredi 5 mai 2010

Gemini slave...

Il est un trait de ma personnalité qui entre parfois en collision avec ma servitude. je suis gémeaux et par là je veux dire que j'ai un (sale) caractère changeant...



Parfois, *dans un monde merveilleux*, j'accepte d'être dressée sans sourciller. Senseï peut me fesser tant qu'IL le souhaite, je ne bronche pas. Il m'arrive même de crier peu ou en extrême recours. Senseï est alors fier de moi et heureux (enfin j'espère qu'IL l'est).

Dans ces moment, je suis calme et posée. je respire profondément. je définirai ça presque comme une transe. C'est très agréable. Vraiment, c'est doux bien que les coups ne le soient pas!


Et puis il y a des fois où je ne suis pas "d'humeur". Senseï décide de me dresser et dans ma tête ça ne suit pas. j'obéis, je ne veux pas être punie, mais je résiste...


Senseï me voit alors gigoter dans tout les sens. IL m'entend dire "non, stop, ça suffit" etc, et crier aussi de toutes mes forces. IL sourit de voir ma main essayer d'attraper le martinet (j'ai réussi une fois mais j'ai vite lâché!).


Oui, ma tête résiste et impose son combat à mon corps. je ne me contrôle plus. j'essaie de me calmer, de respirer profondément mais les coups me sont insupportables (tout du moins difficiles) et entretiennent la résistance de mon côté obscur...


Cependant à ce jeu là je ne gagnerai jamais, je le sais bien. ma tête fini toujours par ce rendre, non sans vocifération et pleurs V/vous l'avez compris, mais au final, c'est bien la même paix qui m'envahit, la même que si je ne m'étais pas débattue...


Alors, est ce bien utile que je "combatte"? je suis comme ça, d'humeur changeante/une double personnalité/un sale caractère... pas sure de pouvoir me révolutionner à ce point.
Senseï a su polir mes angles mais je crois que je résisterai toujours, même un tout petit peu... Parce que lâcher prise devant son Maître est un très beau cadeau à Lui faire... et c'est tellement bon!

c!


Image: oeuvre d'
Audrey Kawasaki que j'aime particulièrement.