mardi 27 juillet 2010

Holydays on sun...

Ayé! N/nous sommes partis hier sur les routes du Sud de la France/Italie/Espagne... N/nous "périgrinons" toujours au grès de N/nos envies...

Mais de toute façon ça va ressembler à ça à un moment ou à un autre...



Et comme N/nous avons beaucoup de chance, N/nous partons 1 mois...

Je vous souhaite donc un très bon mois d'août à tous... avec au moins une surprise pour la rentrée... (Ne vous attendez pas à ce que je soit bronzée, c'est impossible!!!)

c!

PS: de toute façon la bloggo c'est comme les grandes villes, ça se vide en été...
Photo Perso.

mercredi 21 juillet 2010

Épuisée...

je dois avouer que depuis un moment, je ne suis pas très en forme. Et du coup ma position se résume à ça:
Sans les fleurs et sans l'esclave, puisque c'est moi l'esclave!

Voilà, je suis patraque, fatiguée, vidées... Ce à quoi s'ajoute des désagréments là en bas...

Cependant, j'essaie que mon service ne s'en ressente pas. Ce n'est pas aisé de remplir mes tâches, heureusement que Senseï est prévenant et doux avec moi. IL me permet de dormir beaucoup et de n'en faire qu'un petit peu par jour.

Le plus difficile a été de me résoudre à ne pas pouvoir servir sexuellement Senseï pour des désordres physiques. j'ai fait tout mon possible mais une ou deux fois, la brûlure était trop vive.

Dans ces moments là, je me sens inutile. Ne pas pouvoir servir alors que je le veux. se voir "désobéir" parce que son corps ne peux obéir...

Dans l'esclavage 24/7, la vie reprend par moment, plus ou moins long, ses droits. Il n'est pas facile pour l'esclave profondément attachée à son Maître de voir ses liens se détendre, non par la volonté de son Maître mais par des éléments extérieurs qu'elle ne peut combattre.

Alors, je prend sur moi et je regarde Senseï et Sa bonté. je vois qu'IL ne se contrarie pas outre mesure et qu'IL prend soin de moi.

mon coeur se rassure et s'apaise.

Et je sais que très vite je reprendrais ma place exacte... comme ceci...


c!

Crédit Photo: "Olympia" d'Édouard Manet, tableau conservé au musée d'Orsay à Paris et la couverture du volume 5 de la BD "Djinn" de Duffaux et Miralles (à découvrir d'urgence mais attention : haut pouvoir addictif!!!)

PS: Senseï est absent et n'a donc pas pu faire Sa relecture avant publication... Pardon pour les fautes donc...

mercredi 14 juillet 2010

Rotella Zigoto ou Rolala ce zigoto?

Mumm mon titre même risque de me procurer des ennuis...

Dimanche dernier, après la douche, Senseï m'a allongé sur le lit pour s'occuper de moi.

Peu à peu ce moment s'est transformé en tendresse et caresses... Quand les cloches du village ont sonnées avec force, nous procurant les images de petites vieilles sortant de la messe pour aller acheter la tarte aux fraises du déjeuner dominical familial.

Miam une tarte aux fraises! N/nous voilà rattrapé par N/notre gourmandise. Et Senseï de sauter dans ses vêtements pour aller à la boulangerie.

N/nous sommes incorrigibles avec les douceurs. j'ai même arrêter de faire des pâtisseries parce que la balance commençait vraiment à s'en plaindre ;-p.

Rapidement Senseï revient, bredouille, pas de tartes... mais un petit sachet de bonbons variés, 6 ou 7 chacun, parmi lesquels deux rotellas zigotos. Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est:



Senseï adore ça. IL les déroule entièrement pour les manger ensuite petit à petit, le double fil pendant de Sa bouche...

ma technique est plus simple, je déroule petit à petit...

Mais tout ça est sans compter sur le sadisme de Senseï car je suis toujours nue allongée sur le lit (à manger mes bonbons).

Senseï à son fil de réglisse à la main. IL me regarde avec un air malicieux, bien trop satisfait de Son idée... et IL me fouette avec!!!

Les fesses d'abord, puis comme je me tortille, les seins ensuite...

Et tout ça me laisse des marques bien rouges et une douleur assez vive... je V/vous laisse apprécier...







j'aime le romantisme gourmand de N/nos dimanches même si ça chauffe toujours un peu...

c!

Crédit Photo: Haribo et photos perso.
PS: IL n'est pas revenu si bredouille, un petit pavé choco-poire N/nous attendait pour le goûter :-p

lundi 5 juillet 2010

conseils pour les esclaves novices

j'ai eu quelques fois l'occasion d'échanger avec des novices, et je le fus moi même... j'ai eu besoin de conseils et de lecture comme je l'ai déjà dit...

Alors Senseï me demande de partager ici quelques conseils que j'aurais aimé avoir lors de mon noviciat ou même avant de prendre la décision d'entrer en noviciat.

je crois que lorsqu'on rencontre l'Amour, c'est tellement enivrant et exaltant, que ça ne nous rend pas forcement prudent. À fortiori, lorsqu'il s'agit de BDSM tout nouveau, tout chaud.

Parlez de prudence en Amour peut V/vous paraître non productif et pourtant...

j'en ai déjà un peu parlé, Senseï et moi n'avons pas été des plus discrets et N/nous en avons payé un certain prix. Alors oui, restons discrets (pour vivre heureux, vivons caché !!). je sais bien que vous avez envie de portez votre collier fièrement dans la rue mais ce n'est pas une si bonne idée au fond (collier doté d'un anneau, explicite)

On est toujours entouré de crétins, au boulot, dans le tram, dans son immeuble ou du moins de gens plutôt fermés et prompts à juger. Sans parler de la famille et des amis qui ne comprennent pas...

Donc petit 1 : Rester discret.

je sais aussi que quand on entre dans ce monde là, on ne sait pas bien où on veut et ne veut pas aller. Toujours emportée par l'Amour et la nouveauté on est souvent prêt à tout...

Là encore prudence (c'te rabat-joie que je fais !!!). je sais qu'il existe des questionnaires avec des listes de pratiques et des cases oui/non/peut être.

Cependant, attention. Difficile de dire oui à une pratique sans l'avoir réellement expérimentée.

Parlez en avec votre Maître en toute franchise. N'ayez pas peur de le vexer/fâcher/etc. vous devez pouvoir Lui faire part de vos hésitations comme de vos envies, sans craintes...

Ensuite, faites l'expérience puis reparlez en ensemble. Si vous n'avez pas aimé, définissez à quel degrés (plus jamais ça/je veux bien un peu/de temps en temps). IL ne devrait pas vous l'imposer si vraiment vous ne supportez pas. Si vous n'aimez pas ça mais que c'est supportable, il peut choisir de vous punir de cette manière... Encore une fois c'est une histoire de dialogue...

Si vous n'arrivez pas à parler à votre Maître, par timidité ou retenue, il est bon de trouvez un moyen de communiquer tout de même. j'ai longtemps écrit des lettres à Senseï sur du papier crème dans des enveloppes rouges (Oh nostalgie:-S) bien que N/nous parlions plusieurs heures au téléphone ou que N/nous soyons E/ensembles. Parfois cela aide à mettre ses idées en place d'être face à soi même devant une feuille blanche (ou crème) ...

Donc petit 2 : Communiquez (par n'importe quel moyen)

Et petit 3 : N'hesitez pas à dire non si vraiment la pratique ne vous convient pas...

Le noviciat est la "période d'essais" pour tout les deux, la relation, mais aussi pour vous façe au BDSM. Vous aurez des questionnements, c'est normal. Il est important de les poser et d'y répondre en toute franchise...

je sais que c'est difficile mais il ne faut pas se mentir à soi même. vous imaginez bien où cela peut conduire... faire des choses que l'on ne veut pas, développer un part intérieure en perpétuelle rébellion contre le Maître, se détester...

Donc petit 4 : en profitez pour se connaître

Il y a des personnes qui se savent s ou M avant de rencontrer la bonne personne pour laisser leur personnalité s'exprimer pleinement. Il y en a d'autres qui rencontrent la bonne personne qui les guide sur le chemin voire même les entraine sans que se soit prévu (un peu comme moi, Senseï m'a appris à me connaître).

Pour les premières, c'est plus facile car elles ont déjà lu, vu des films et parfois même expérimenté plus ou moins avant de rencontrer le/la partenaire idéal.
Pour les secondes, je dirai qu'il faut être curieux et lire (la littérature comme les blog), voir les films, partager... Essayer d'appréhender ce monde pour savoir si on y appartient vraiment...




Pour finir, mon noviciat a duré plus de 2 ans et c'est le temps qu'il N/nous a été nécessaire pour être sûr de ce que N/nous voulions, vivre E/ensemble en 24/7... Il y a eu des hauts et des bas, des crises très dures. je sais aussi que j'ai eu de la chance parce que j'ai trouvé le "Bon" du premier coup...

Cependant, pour certain(e) ce ne sera pas le cas. je sais à quel point une rupture avec un Maître est forte et dévastatrice (j'en ai vécu une avec Senseï). La dépendance qui se créé vous laisse vidée. Souvent la colère se nourrit de cette "manipulation" que l'on semble avoir vécu. C'est pour ça qu'il est important de savoir qui l'on est dans le BDSM pour avancer sainement et faire ses choix aussi par rapport à soi. Quand on décide de se donner à quelqu'un pleinement, on le fait en connaissance de cause...

Alors même si votre Maître vous dit que vous ne décidez pas, pendant le noviciat, si ! vous choisissez encore pour vous, d'être là à ses pieds... Une fois le collier posé, c'est V/vous deux qui êtes engagés pour vivre ce que V/vous avez décidé.

Au risque de me répéter, si votre Maître ne va pas dans ce sens, méfiez vous... Parmi les dominants, il y a un certain nombre d'égos blessés qui cherchent à se valoriser en ayant une esclave comme un trophée. Ils ne savent pas ce que veut dire être le Maître et les devoirs que cela implique envers l'esclave. C'est une position pas facile, d'être responsable de l'autre...

Donc petit 5 : Apprenez à bien connaître la personne en face de vous et à Lui faire confiance (et éviter les mauvaise surprises...)

En espérant que vous trouviez le Bon... et pour longtemps...
c!


Image perso : en 2006 avec le collier de novice que j'ai tant aimé porté...

samedi 3 juillet 2010

MAIS EUH...

Il est un de mes traits de personnalité qui sans être totalement négatif, peut le devenir... mon impertinence...

Parfois, quand Senseï m'ordonne et que je n'ai pas envie, ou me répète un ordre toujours pas exécuté, je fais : "MAIS EUH..."

Cette interjection me vaut les foudres de Senseï (plus ou moins tempérées selon selon).

Mais cette interjection viens de loin, car j'étais la spécialiste des argumentations introduites pas "Oui mais..." lorsqu'enfant je ne voulais pas faire quelques chose... Comme quoi !

Enfin, ce cas se présente de moins en moins puisque le dressage m'a rendue plus sage qu'une image ;-).

Cependant, j'aime à utiliser le "MAIS EUH..." pour rire, l'employant pour signifier une réticence qui n'existe pas, souvent accompagné d'un petit bout de langue et d'un regard malicieux.

Impertinence au service de la joie de vivre ensemble...

Par exemple, IL décide que je dois enlever ma culotte, là dans la voiture avant que N/nous allions faire les magasins.
Là, je place mon petit "MAIS EUH...", mon bout de langue et mon regard, voire même mon petit sourire en coin.

Senseï n'est pas dupe, IL sait très bien que je fait semblant de résister pour L'attiser...

De même, quand j'actionne le "MAIS EUH..." avant qu'IL me donne des coups, IL sait très bien que j'en ai envie.

je vais même jusqu'à me débattre un peu pour qu'IL ait la possibilité d'être ferme avec moi... (ah! ces esclaves qui sont si bonnes pour leur Maître ;-) (Gloups je sens que mes fesses vont chauffer).

Oh! et puis j'adore LUI tirer la langue. ça m'amuse de LE défier un peu pour mieux m'abandonner ensuite. C'est un jeu dans ce qui pour N/nous n'est pas un jeu...

Si les esclaves et soumises étaient toujours douces et obéissantes, les Maîtres s'ennuieraient probablement. (Et les esclaves/soumises aussi, n'est ce pas Pestange?:-)

c!
Photo perso de 2007