vendredi 17 juin 2011

V(i)ol

Au début de ma soumission puis tout au long de mon esclavage, SENSEÏ m'a demandé de tenir chaque jour un carnet d'esclave.



Avec la vie qui passe, il s'est transformé en récit de ma journée, de mes pensées, des choses importantes ou pas qui se sont passées.

j'aime ma collection de carnets, très beaux, qui trône sur ma commode...

j'aime parfois les relire sans nostalgie, simplement pour me remémorer les étapes de mon enchainement à SENSEÏ.

Mais voilà, ce week end N/nous N/nous sommes fait voler la voiture et mon carnet du moment était dedans.

j'en était presque à la fin, soit 6 mois de ma vie envolés... Les 3 derniers mois de grossesse et les 3 premiers mois de la vie de N/notre bébé...

j'en rage, je me sens violée dans mon intimité la plus profonde. Probablement ne le liront ils même pas et le jetteront à la poubelle...

Mais même À LA POUBELLE, ça me donne envie d'hurler des jurons que SENSEÏ m'interdit de prononcer...

Alors voilà, ça ne reviendra pas je le sais. Il faut que je fasse une croix dessus et c'est pas facile...

c!

Crédit Photo : couverture de mon carnet volé... tous sont des paperblanks

2 commentaires:

  1. Bonjour c!
    En temps que mère, je peux comprendre que les premiers souvenirs de bébé(écrit, photo, autre..)soit dur à perdre mais l'odeur de son bébé, ses premiers rires, sourires... sont à jamais gravé en vous et referont surface de temps en temps comme un rayon de soleil. Idem pour vos impressions du jours avec votre maitre ils sont en vous et à vous personne ne pourra vous les prendre.
    Courage c! ce n'est qu'un mauvais moment.
    fran.
    PS: vos récits me plaisent beaucoup et sont un régal à lire. Bonne continuation.

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  2. Je vous accorde que c'est quelque chose qui au dela de toute valeur vénale, fait bien bien bien mal
    :-(((((

    Courage

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